Critères d’éligibilité pour obtenir un prêt bancaire pour la création d’entreprise

Se lancer dans l’aventure entrepreneuriale est un rêve partagé par beaucoup et un prêt bancaire est souvent une étape clé pour concrétiser ce projet de création d’entreprise. Cependant, obtenir un financement n’est pas toujours chose aisée. Il est essentiel de comprendre les critères d’éligibilité que les établissements bancaires évaluent avant de décider de soutenir votre entreprise naissante.


Cette analyse abordera les éléments clés sur lesquels chaque futur entrepreneur doit se concentrer pour augmenter ses chances d’obtenir un prêt. La considération d’un business plan solide, l’évaluation de la capacité de remboursement, l’importance des garanties financières et enfin, l’expérience et les compétences du porteur de projet seront détaillées au fil des sections suivantes. Comment obtenir un prêt bancaire pour la création d’entreprise ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.


Introduction

La création d’une entreprise requiert souvent un appui financier important pour assurer les dépenses initiales et maintenir les opérations quotidiennes jusqu’à ce que l’entreprise devienne rentable. L’acquisition d’un prêt bancaire peut constituer une méthode efficace pour obtenir ce financement. Néanmoins, tous les entrepreneurs et toutes les entreprises ne sont pas systématiquement éligibles pour recevoir un prêt bancaire. Des banques comme la Banque de France, le Crédit Agricole et la Société générale appliquent des critères d’éligibilité rigoureux afin d’évaluer le risque qu’elles prennent en accordant un prêt. Dans cette perspective, quelles sont les conditions d’admissibilité pour obtenir un prêt bancaire destiné à la création d’entreprise ?


Voici un panorama des critères essentiels que les banques utilisent pour apprécier l’admissibilité d’une entreprise à un prêt. Il est primordial de comprendre ces facteurs avant de lancer le processus de demande de prêt pour optimiser vos possibilités d’obtenir un financement.


Pour introduire ces critères, prenons l’exemple fictif de Jean, un entrepreneur débutant. Jean a une idée innovante pour une start-up dans le secteur technologique, mais il a besoin d’un prêt pour financer le lancement de son entreprise. Avant de faire une demande de prêt, Jean doit établir un business plan solide, définir sa capacité de remboursement, mettre en place ses garanties financières et démontrer qu’il dispose de l’expérience et des compétences nécessaires pour réussir.


Critère 1 : Un business plan solide

L’une des premières choses sur lesquelles une banque ou un organisme de crédit porte son attention lorsqu’elle examine une demande de prêt pour la création d’entreprise, c’est le business plan. Il s’agit d’un document fondamental qui démontre tant la viabilité de l’idée commerciale que la solvabilité de l’emprunteur. Derrière ce document minutieusement élaboré se cachent des prévisions de revenus, une étude de marché détaillée, la stratégie commerciale envisagée, ainsi qu’un plan d’investissement scrupuleusement calculé.


Le business plan ne se limite pas à une simple estimation des coûts et une projection des bénéfices. Il doit également contenir une analyse approfondie des charges fixes et identifier de manière précise les risques potentiels et les opportunités. Les informations financières doivent être documentées, justifiées et présentées de manière claire et organisée. Sans un business plan solide, il est peu probable qu’une institution financière accepte de s’engager dans le financement d’une nouvelle entreprise.


Considérons, par exemple, le cas de Sophie, qui souhaitait lancer une boutique en ligne de produits artisanaux. Avant de solliciter un financement, elle a consacré plusieurs mois à la rédaction d’un business plan détaillé. Celui-ci contenait toutes les données financières décrites précédemment, mais il a aussi pris soin de préciser les spécificités du marché qu’elle visait, les caractéristiques de sa clientèle cible et ses projets d’expansion à moyen et long terme. Munie de son business plan complet, elle n’a pas seulement réussi à convaincre une banque de financer son projet, mais a également suscité l’intérêt d’un investisseur privé séduit par son approche structurée et son argumentaire convaincant.


En fin de compte, un business plan solide est une preuve convaincante de l’engagement du porteur de projet et de sa capacité à gérer une entreprise. Aussi ne faut-il surtout pas négliger cette étape vital lors de la démarche pour la création d’entreprise.


La capacité de remboursement : un pilier du prêt bancaire pour la création d’entreprise

Le critère de la capacité de remboursement représente probablement le cœur du problème. Peu importe la banque, que ce soit BNP Paribas, Crédit Mutuel ou encore HSBC, toutes voudront s’assurer que vous serez en état de rembourser le prêt conformément aux délais fixés et aux taux d’intérêt convenus.


Il est donc essentiel, pour chaque créateur d’entreprise, de comprendre parfaitement ce critère de remboursement. Celui-ci est principalement basé sur une évaluation de vos revenus, de vos charges fixes et de votre score de crédit. Bien sûr, la Banque de France ou la Caisse d’Epargne n’ont pas pour attente que vous soyez totalement exempt de dettes. Toutefois, votre endettement actuel, votre niveau d’épargne et la situation de votre compte professionnel seront examinés pour mesurer votre capacité à rembourser.


Considérons le cas d’un entrepreneur. Il maintenait un compte professionnel bien géré avec des revenus réguliers. Cependant, en dépit de ses revenus, ses charges fixes étaient importantes et son épargne insuffisante pour garantir le remboursement du prêt. Après avoir fourni les relevés financiers et la documentation requise, la banque, en l’occurrence la Société Générale, a jugé que cela lui serait difficile de respecter les conditions générales du prêt, notamment celle de rembourser régulièrement et dans les délais. Par conséquent, sa demande de prêt a été refusée.


En définitive, la capacité de remboursement sert de baromètre à votre solvabilité. Et cela ne concerne pas seulement le capital emprunté, mais aussi les intérêts. C’est pourquoi il est primordial de présenter des justificatifs solides pour démontrer votre aptitude à honorer vos engagements financiers.


Critère 3 : Les garanties financières

L’octroi d’un prêt bancaire pour la création d’une entreprise est largement influencé par les garanties financières. Ces dernières permettent aux banques d’analyser le patrimoine des créateurs d’entreprise afin de vérifier leur engagement envers le projet.


Les garanties dites « réelles » sont couramment demandées par les banques lorsque le montant du prêt est élevé. Ces garanties peuvent être constituées d’actifs tangibles tels que l’épargne personnelle, l’immobilier ou d’autres formes d’investissement financier. De la Banque de France au Crédit Mutuel en passant par la Société Générale et HSBC, le niveau de patrimoine du demandeur est étudié de près. Il convient de noter que les banques seront plus enclines à accorder un prêt si vous apparaissez solvable sur le papier, car en cas de défaut de votre part, ces garanties peuvent être mobilisées pour rembourser la dette.


Les banques cherchent également à vérifier le compte professionnel du créateur, ses revenus réguliers ainsi que sa capacité d’endettement. Une analyse approfondie du score de crédit du créateur à la Caisse d’Épargne, à la BNP Paribas ou encore au Crédit Agricole peut être réalisée pour évaluer le risque de défaillance. Une assurance prêt peut en outre être demandée pour atténuer ce risque.


À titre illustratif, prenons le cas d’une jeune entreprise innovante dans le domaine des énergies renouvelables ayant sollicité un prêt auprès de Bpifrance. Ses fondateurs ont dû présenter leurs actifs personnels et démontrer leur engagement via un apport personnel conséquent. Leur persévérance et leur capacité à fournir de telles garanties financières ont été des facteurs clés dans l’obtention de leur prêt.


Expérience et compétences du créateur d’entreprise

L’expertise et l’expérience du porteur de projet représentent des atouts majeurs pour convaincre une institution financière d’accorder un prêt à une nouvelle entreprise. La capacité du créateur à administrer l’entreprise et à prendre des décisions éclairées est examinée minutieusement. Par conséquent, il est essentiel de justifier de solides compétences techniques dans le secteur d’activité de l’entreprise, mais aussi de manifester de réelles compétences en gestion d’entreprise.


Un futur entrepreneur ayant passé plusieurs années à gérer des projets financièrement conséquents et ayant démontré une gestion financière rigoureuse sera ainsi plus à même de se voir accorder un prêt. Ses talents de négociateur, sa capacité à motiver une équipe ou encore son esprit d’analyse sont également pris en compte.


Pour illustrer cela, voici quelques factors clés qui pourraient être nécessaires :

  • Posséder une solide formation académique dans le domaine concerné.
  • Jouir d’une expérience professionnelle importante dans le secteur d’activité.
  • Présenter des compétences managériales démontrées.
  • Montrer une capacité à analyser et résoudre les problèmes.
  • Avoir une bonne connaissance du marché et de l’environnement économique dans lequel l’entreprise évoluera.

Un exemple concret est celui d’un chef d’entreprise ayant travaillé pendant quinze ans dans le secteur de la construction et qui souhaite lancer sa propre entreprise de bâtiment. Son expérience et ses compétences acquises durant ces années constituent un réel avantage pour obtenir un prêt bancaire en vue de la création de son entreprise. Il pourra témoigner d’une connaissance approfondie du secteur, d’une solide compétence technique et d’une capacité à gérer une équipe et un budget.


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